Nad,    Artiste plasticienne

 

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« Je ne conçois pas l’Art sans harmonie ni créativité. Faire comme tout le monde n’aurait pour moi aucun intérêt puisque, par définition, ce ne serait pas moi. »

 

Née dans les frimas du Nord... quelques jours avant Noël... Nad vit et travaille aujourd'hui dans un petit village de l'Ouest Parisien, loin des tumultes de la ville, au cœur des champs et des forêts.

Artiste complète, elle découvre, dans les années 80, la joie qu’apporte la création artistique. Sa rencontre en 1984 avec Michel Murty, peintre, chanteur et compositeur, qui l’a invitée à participer à la réalisation d’une grande fresque surplombant la piscine d’un village de vacances, a été déterminante dans le choix de ses orientations artistiques.

Elle enrichit ses connaissances et développe ses compétences picturales grâce aux conseils éclairés du maître pastelliste Alain Victor et du peintre Jean Avy. Une fois la technique maîtrisée, toutes les audaces lui sont alors permises.

Dès 1992, elle fréquente différents ateliers de sculpteurs qui lui permettent de progresser dans sa connaissance des techniques et d'acquérir son propre style, notamment auprès d'artistes reconnus comme Christian Dequest, Marc Touret, Hideko Miyata ...

Avec sensualité elle façonne la Terre, matériau qu’elle affectionne particulièrement et qui lui permet de donner vie à sa sensibilité profonde, une sensibilité que l’on retrouve, sublimée, dans ses Bronzes.

Son travail de longue haleine, ses recherches tant au niveau des matériaux, de la forme, des patines lui permettent aujourd’hui de nous présenter des œuvres fortes se caractérisant par une démarche authentique et personnelle que l’on reconnaît au premier coup d’œil. De facture néo-cubiste, les bronzes lissés déifiant la beauté éternelle et naturelle de la femme font de Nad une femme sculpteur qui se démarque des tendances actuelles. À ses patines, pour la plupart d’un bleu intense et profond, elle donne la noblesse, mélange de vitalité, de douceur et de pureté, l’éclat de l’espérance, de la vie, de l’amour... Ce que nous avons sous les yeux, c’est elle, Nad, sans artifice. Tout l’amour qu’elle a à donner, toute la tendresse qu’elle ressent, sont là, pour être partagés.

Le peintre Jean-Théobald Jacus, lui-même grand créateur de formes et de lumières, parle ainsi de son œuvre :

« En choisissant le camp de la “Résistance”, Nad s’embarque dans un projet compliqué. Elle cherche, et trouve, l’harmonie des lignes, la sérénité des formes, la beauté calme, l’aspect lisse des volumes. Il aurait été plus simple de faire comme tout le monde : saluons son courage, sa foi, sa certitude, sa poésie, sa musicalité, sa liberté. »

C'est indéniable, sous une simplicité apparente, le projet créatif est complexe : Nad a apprivoisé la pureté originelle, délicatement suggérée, des lignes et des volumes laissant à chacun la liberté de son propre rêve.

Comme le souligne Gilbert Clémenti, son fondeur attentif, avec qui elle a travaillé en étroite relation pour la réalisation de ses bronzes (reprise des cires, ciselure, patine …) :

« Ses sculptures semblent émaner d’un monde d’éternité, d’un monde sans nuit, d’un monde sans douleur, d’un monde sans prédateur. Elles tournent sans bouger, se nourrissent de lumière. L’Art de Nad est essentiellement séducteur. Elle nous envoûte, nous hypnotise comme le prisme azuré de l’œil du Serpent du Paradis d’avant le péché. »

Valentin Ponseti, Président exécutif de « Plastica Latina », fondateur du Salon International du Val d’Or et Président pour la France du Mérite Artistique Européen, qualifie son travail en ces termes :

« Pleines de poésie, les œuvres de Nad nous transportent dans un Univers de rêve, à des années-lumière de la vie quotidienne, aux confins du surréalisme, démarche peu fréquente chez un sculpteur. »

« Nad n’en finit pas de sculpter la femme dont elle exalte souvent la nudité provocante et pourtant toujours pudique et sublimée. Lorsqu’elle drape Salsa d’une robe somptueuse, qui révèle encore mieux son corps nu, elle réussit à approcher davantage, par le choix des lignes de force et l’harmonie des volumes, l’infini et troublant mystère de la féminité. Son port de tête altier, le charme intemporel de son pur visage et son regard intense et lointain soulignent l’attitude de défi de la femme éternellement promise et à jamais inaccessible. Nad sculpte toujours la femme primordiale et ultime. »

( Yves Cauzinille, sociologue et écrivain )

« Un art de sensualité et de séduction venu d’ailleurs.
Un ailleurs rempli de mystères. Sans doute d’une autre galaxie.
Une inspiration néo-cubiste. Une technique parfaite au service des formes et de la grâce féminine. Ses personnages sont des déesses. Elles font voyager nos esprits.
Elles nous fascinent.
A la nuit tombée, au bord de l’eau, sous une lune voilée, seul, on peut ressentir une présence...

On se retourne... Elle est là.
Une sirène de l’espace est là. Elle nous regarde ...
C’est un rêve, un impossible rêve.
Sans dire un mot, elle nous parle, elle nous séduit.
Elle nous parle de paix, de la promesse de demain, du respect,
de la sagesse … d’un monde zen.
On y croit.

Pour réussir ce tour de force il faut du talent. Nadine Michon en a. »

( Robert Tristan, président de l'AAPMP )

 

Depuis 1995, ses œuvres sont régulièrement présentées dans des salons prestigieux : Salon des Artistes Français, Centenaire du Salon d'Automne de Paris, Hommage à Rodin à La Grande Arche de La Défense, Salon Européen de Saint-Brisson sur Loire, Salon International de Lunéville, Salon National des Peintres de l'Armée à l’Hôtel des Invalides, Salon d’Art au Manège Royal de Saint-Germain-en-Laye, Biennale Internationale de Tinchebray, …

 

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